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    Colchique Dans Les Prés

     

     

    Colchiques dans les prés

     

     Fleurissent, fleurissent

     

     Colchiques dans les prés

     

     C'est la fin de l'été

      

     Emportée par le vent

     

     En rondes monotones

     

     Tombant, tourbillonnant

      

    Nuage dans le ciel

     

     S'étire, s'étire

     

     Nuage dans le ciel

     

     S'étire comme une aile

      

    La feuille d'automne

     

     Emportée par le vent

     

     En rondes monotones

     

     Tombant, tourbillonnant

      

    Châtaignes dans les bois

     

     Se fendent, se fendent

     

     Châtaignes dans les bois

     

     Se fendent sous nos pas

      

    La feuille d'automne

     

     Emportée par le vent

     

     En rondes monotones

     

     Tombant, tourbillonnant

      

    Et ce chant dans mon coeur

     

     Murmure, murmure

     

     Et ce chant dans mon coeur

     

     Murmure le bonheur

      

    La feuille d'automne

     

     Emportée par le vent

     

     En rondes monotones

     

     Tombant, tourbillonnant

      

    La feuille d'automne

     

     Emportée par le vent

     

     En rondes monotones

     

     Tombant, tourbillonnant

     


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    De plaines en forêts de vallons en collines

     

    Du printemps qui va naître à tes mortes saisons

     

    De ce que j'ai vécu à ce que j'imagine

     

    Je n'en finirai pas d'écrire ta chanson

     

    Ma France

     

    Au grand soleil d'été qui courbe la Provence

     

    Des genêts de Bretagne aux bruyères d'Ardèche

     

    Quelque chose dans l'air a cette transparence

     

    Et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche

     

    Ma France

     

    Cet air de liberté au-delà des frontières

     

    Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige

     

    Et dont vous usurpez aujourd'hui le prestige

     

    Elle répond toujours du nom de Robespierre

     

    Ma France

     

    Celle du vieil Hugo tonnant de son exil

     

    Des enfants de cinq ans travaillant dans les mines

     

    Celle qui construisit de ses mains vos usines

     

    Celle dont monsieur Thiers a dit qu'on la fusille

     

    Ma France

     

    Picasso tient le monde au bout de sa palette

     

    Des lèvres d'Éluard s'envolent des colombes

     

    Ils n'en finissent pas tes artistes prophètes

     

    De dire qu'il est temps que le malheur succombe

     

    Ma France

     

     

     

    Leurs voix se multiplient à n'en plus faire qu'une

     

    Celle qui paie toujours vos crimes vos erreurs

     

    En remplissant l'histoire et ses fosses communes

     

    Que je chante à jamais celle des travailleurs

     

    Ma France

     

    Celle qui ne possède en or que ses nuits blanches

     

    Pour la lutte obstiné de ce temps quotidien

     

    Du journal que l'on vend le matin d'un dimanche

     

    A l'affiche qu'on colle au mur du lendemain

     

    Ma France

     

    Qu'elle monte des mines descende des collines

     

    Celle qui chante en moi la belle la rebelle

     

    Elle tient l'avenir, serré dans ses mains fines

     

    Celle de trente-six à soixante-huit chandelles

     

    Ma France

     

     

     

    JEAN FERRAT

     

    Paroles et Musique: Jean Ferrat 1969 "Jean Ferrat -

     


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