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    Extrait de Maktub de Paulo Coelho

     

    Un vieux sage chinois se promenait dans la campagne enneigée

     

     Quand il aperçut une femme en larmes.

    « Pourquoi pleures-tu ? Lui demanda-t-il.

    - Parce que je me souviens du passé, de ma jeunesse,

     

     De la beauté que me renvoyait le miroir, des hommes que j’ai aimés.

     

     Dieu a eu la cruauté de me donner la mémoire.

     

     Il savait que je me rappellerais le printemps de ma vie et que je pleurerais. »

    Le sage contempla la campagne enneigée, le regard fixé sur un point déterminé.
    A un moment, la femme cessa de se lamenter :

    « Que regardez-vous là-bas ? demanda-t-elle.

    - Un champ de roses, répondit le sage.
    Dieu a été généreux avec moi en me donnant la mémoire .

     

    Il savait qu’en hiver je pourrais toujours me rappeler le printemps et sourire. »

     

    Extrait de Maktub de Paulo Coelho

     


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    oui c'était un soir
    ou j'avais un peu le cafard,
    alors je me promenais dans le noir
    ou tous les soucis fuient
    dans le calme de cette douce nuit,
    dans la paix et le silence,
    je regardais dans les maisons,
    et j'ai vus de beaux sapins plein de brillance
    et partout étincelait des arcs-en ciel de décorations,

    c'était si calme et si jolie,
    dans le silence de cette nuit,
    ça m'apaisait, me reposait,
    et du bon air je respirais ,
    certaines maisons offraient un tel décor,
    presque digne des contes de fée,
    et là je me suis laissée emportée.
    et mon esprit d'enfant s'est réveillé
    je regardais émerveillée toute cette beauté

    Quelle douceur que cette gratuite ballade
    dans le tendre silence de la  nuit ,
    quelle apaisement , quel escapade,
    qui fait qu'on vit et qu'on sourit,
    des choses simples de la vie
    qu'on peut faire vivre à nos petits,
    si nous on est émerveillés ,
    eux vont de joie crier sauter ,
    alors une ballade dans la nuit
    n'en privez pas vos tout-petits

    (Inconnu du net)

     

    Ballade du soir

    Ballade du soir

     


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    AVEC LE TEMPS

    Avec le temps...
    Avec le temps, va, tout s'en va
    On oublie le visage et l'on oublie la voix
    Le cœur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
    Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien

    Avec le temps...
    Avec le temps, va, tout s'en va
    L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
    L'autre qu'on devinait au détour d'un regard
    Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
    D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
    Avec le temps tout s'évanouit

    Avec le temps...
    Avec le temps, va, tout s'en va
    Mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t'as un' de ces gueules
    A la gal'rie j'farfouille dans les rayons d'la mort
    Le samedi soir quand la tendresse s'en va tout' seule

    Avec le temps...
    Avec le temps, va, tout s'en va
    L'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
    L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
    Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
    Devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens
    Avec le temps, va, tout va bien

    Avec le temps...
    Avec le temps, va, tout s'en va
    On oublie les passions et l'on oublie les voix
    Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
    Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid

    Avec le temps...
    Avec le temps, va, tout s'en va
    Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
    Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
    Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
    Et l'on se sent floué par les années perdues- alors vraiment
    Avec le temps on n'aime plus

    LEO FERRE

    AVEC LE TEMPS

     

    AVEC LE TEMPS

     

     


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