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Un vieux sage chinois se promenait dans la campagne enneigée
Quand il aperçut une femme en larmes.
« Pourquoi pleures-tu ? Lui demanda-t-il.
- Parce que je me souviens du passé, de ma jeunesse,De la beauté que me renvoyait le miroir, des hommes que j’ai aimés.
Dieu a eu la cruauté de me donner la mémoire.
Il savait que je me rappellerais le printemps de ma vie et que je pleurerais. »
Le sage contempla la campagne enneigée, le regard fixé sur un point déterminé.
A un moment, la femme cessa de se lamenter :
« Que regardez-vous là-bas ? demanda-t-elle.
- Un champ de roses, répondit le sage.
Dieu a été généreux avec moi en me donnant la mémoire .Il savait qu’en hiver je pourrais toujours me rappeler le printemps et sourire. »
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oui c'était un soir
ou j'avais un peu le cafard,
alors je me promenais dans le noir
ou tous les soucis fuient
dans le calme de cette douce nuit,
dans la paix et le silence,
je regardais dans les maisons,
et j'ai vus de beaux sapins plein de brillance
et partout étincelait des arcs-en ciel de décorations,
c'était si calme et si jolie,
dans le silence de cette nuit,
ça m'apaisait, me reposait,
et du bon air je respirais ,
certaines maisons offraient un tel décor,
presque digne des contes de fée,
et là je me suis laissée emportée.
et mon esprit d'enfant s'est réveillé
je regardais émerveillée toute cette beauté
Quelle douceur que cette gratuite ballade
dans le tendre silence de la nuit ,
quelle apaisement , quel escapade,
qui fait qu'on vit et qu'on sourit,
des choses simples de la vie
qu'on peut faire vivre à nos petits,
si nous on est émerveillés ,
eux vont de joie crier sauter ,
alors une ballade dans la nuit
n'en privez pas vos tout-petits(Inconnu du net)
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Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie le visage et l'on oublie la voix
Le cœur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
L'autre qu'on devinait au détour d'un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
Avec le temps tout s'évanouit
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t'as un' de ces gueules
A la gal'rie j'farfouille dans les rayons d'la mort
Le samedi soir quand la tendresse s'en va tout' seule
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens
Avec le temps, va, tout va bien
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie les passions et l'on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l'on se sent floué par les années perdues- alors vraiment
Avec le temps on n'aime plusLEO FERRE
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