-
Par manon95140 le 9 Mars 2014 à 18:58
Un chien, mon enfant c'est
Une tendresse véhiculée sur quatre pattes
Un coeur qui ne bat que pour toi
Sous une pelisse frémissante
C'est un regard bouleversant
Qui s'accroche au tien
Pour sceller un pacte définitif de fidélité
C'est le pardon permanent de l'offense, et l'oubli..........
Sa douceur est sans limite
Il comprend tout
Son courage sans faille
Son amour est pur
Il est muet, mais ses yeux te parlent
Jamais tu ne nous déçois
Tu es le bonheur toujours fidéle
Je peux me laisser guider par tes pas
Sans crainte je marche à tes cotés
Chaque jour..........;
3 commentaires -
Par manon95140 le 9 Mars 2014 à 18:42
Une Grand-mère
Ca travaille à temps plein
Ca dort un œil ouvert
C’est d’garde comme un chien
Ca court au moindre petit bruit... Afficher davantage
Ca s’lève au petit jour
Ca fait des petites nuits.
C’est vrai
Ca crève de fatigue
Ça danse à tout jamais une éternelle gigue
Ça reste auprès de sa couvée
Au prix de sa jeunesse
Au prix de sa beauté.
Une grand-mère
Ca fait ce que ça peut
Ca ne peut pas tout faire
Mais ça fait de son mieux.
Une grand-mère
Ca calme des chamailles
Ca peigne d’autres cheveux que sa propre broussaille.
Une grand-mère
C’est plus comme les autres filles
Ca oublie d’être fière
Ca vit pour sa famille
Une grand-mère
Ca s’confie nos bercails
C’est pris comme un noyau dans l’fruit de ses entrailles
Une grand-mère
C’est là qu’ça nous protège
Avec les yeux pleins d’eau
Les cheveux pleins de neige
Une grand-mère
A un moment, ça s’courbe,
Ca grince quand ça s’penche
Ca n’en peut plus d’être lourde
Ca tombe, ça se brise une hanche
Puis rapidement, ça sombre
C’est son dernier dimanche
Ca pleure et ça fond à vue d’oeil
Ca atteint la maigreur des plus petits cercueils
Oh, bien sûr, ça veut revoir ensemble
Toute sa progéniture entassée dans sa chambre
Et ça fait semblant d’être encore forte
Jusqu’à c’que le dernier ait bien r’fermé la porte.
Et lorsque, toute seule ça se retrouve
Ça attend dignement qu’le firmament s’entrouvre
Et puis là, ça se donne le droit
De fermer pour la première fois
Les deux yeux à la fois.
Une grand-mère
Ca n’devrait pas partir
Mais on n’y peut rien faire
LINDA LEMAY(modifié par moi
Le 10.03.2014)
1 commentaire -
Par manon95140 le 20 Décembre 2013 à 16:24
Sous des cieux faits de filasse et de suie,
D'où choit morne et longue la pluie,
Voici pourrir
Au vent tenace et monotone,
Les ors d'automne ;
Voici les ors et les pourpres mourir.
O vous qui frémissiez, doucement volontaires,
Là-haut, contre le ciel, tout au long du chemin,
Tristes feuilles comme des mains,
Vous gisez, noires, sur la terre.
L'heure s'épuise à composer les jours ;
L'autan comme un rôdeur, par les plaines circule ;
La vie ample et sacrée, avec des regrets sourds,
Sous un vague tombeau d'ombre et de crépuscule,
Jusques au fond du sol se tasse et se recule.
Dites, l'entendez-vous venir au son des glas,
Venir du fond des infinis là-bas,
La vieille et morne destinée ?
Celle qui jette immensément au tas
Des siècles vieux, des siècles las,
Comme un sac de bois mort, l'annéeÉmile VERHAEREN (1855-1916)
2 commentaires -
Par manon95140 le 1 Septembre 2013 à 07:43
JE NE SUIS PAS SUR MON BLOG
ALORS ME VOILA.......
POURQUOI POUR MON PLAISIR UNIQUEMENT
CAR LES VISITES N'EXISTENT PLUS
NI LES BONJOURS NI LES PETITS MOTS GENTILS
ENFIN MON BLOG EST LA POUR MON PROPRE PLAISIR
ALORS S'IL N'Y A PERSONNE TANT PIS
DE PLUS JE CONSTATE QUE MAINTENANT NOS BLOGS SONT PORTES OUVERTES
A LA PUB? POUR QUI? POURQUOI? C'EST N'IMPORTE QUOI
EN PLUS ON NE PEUT SUPPRIMER TOUT ALORS CE N'EST GUERE PLAISANT
DEVRAIS JE DEMANDER DES INTERETS POUR LA LOCATION DES PAGES?
APRES TOUT UN BLOG N'EST IL PAS UN LIEU PRIVE
ENFIN SI CELA CONTINUE "EFFET DE SURPRISE GARANTIE"
JE FINIRAIS COMME LES AUTRES PAR FERMER
"FERME POUR CAUSE DE PUBLICITE ET D'ABSENCE REPETEE"
SUR CE, SALUT A TOUS
MEILLEURS SOUVENIRS.
3 commentaires -
Par manon95140 le 7 Juillet 2013 à 16:15
L'homme et la mer (Extrait)
Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes ;
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !CHARLES BAUDELAIRE
4 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique