• MES CREAS

    Je ne voulais pas y croire pourtant
    Tu le sens et moi je sais

     

    Qu'on ne peut arrêter le temps
    Vivre dans le passé
    Peu importe à qui la faute
    Quand la vie sépare nos chemins
    Et sans faire du mal à l'autre
    Je m'en vais demain
    vivre ma vie ; vivre solitaire
    Comme une affranchie
    Qui a trouvé sa terre
    Libre d'aimer
    Ne plus oublier
    Ce que je suis
    Vivre ma vie,  Je m'en vais
    Pour vivre ma vie sans regret
    Je ferai preuve de courage

    Mais je sais que je n'avais plus rien à donner.
    J'ai préféré tourner la page
    Je voudrais pour être utile

     Et retrouver confiance en moi
    Non je ne serai plus immobile
    Et cette fois, cette fois, je vais
    Je m'en vais
    Pour réaliser mes rêves
    Je me laisse une trêve
    Oui j'ai tout mon temps
    Et je vais
    Je m'en vais

    AMEL BENT

     




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    À quoi ça sert de chercher à comprendre
    Pourquoi on dit ce qu'on dit
    À quoi ça sert de chercher à comprendre
    Quand c'est fini c'est fini
    Quand le soleil se lèvera demain
    Je serai déjà loin très loin
    Il faut se quitter en chemin
    N'y pense plus tout est bien

     A quoi ça sert de chercher la lumière
    Puisqu'il n'y a rien à voir
    A quoi ça sert de chercher la lumière
    Je veux rester dans le noir
    Tu peux toujours essayer de me dire
    Ce que tu n'as jamais su me dire
    Quand nous marchions main dans la main
    Mais n'y pense plus tout est bien

    Moi j'ai choisi la route solitaire
    Pareille à celle du vent
    Moi j'ai choisi la route solitaire
    Qui va là-bas loin devant
    Mais je voudrais qu'on se quitte bons amis
    Tu aurais pu faire mieux ma foi tant pis
    Le temps qu'on a passé c'était pour rien
    Mais n'y pense plus tout est bien

     

    HUGUES AUFRAY

     


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    Le silence est d'or…                                            
    Mais si tu l'utilises                                               
    Et croit bon                                                      
    De te poser question;                                          

    Si de leurs écrits

    Et de leurs cris,
    Contre qui le brise   

    Tu fais paroles

    Brillantes mais molles 

    Pour tout noyer    

    Contre qui espère                                                 
    Des jours meilleurs                                               

    Pour cette terre                                                    
    Emaillée de malheurs;                                         

    Dans fatras d'idées falsifiées 

    Qui déraisonne,  mais illusionne

    Si tu t'en sers                                                         
    Telle l’amère serre
    De l'aigle fort                                                          
    Qui tue sans effort                                                         
    Si, te drapant d'un silence

    De lourde apparence

    Tu deviens araignée

    Se jouant des niais

    Pour mieux prendre,

    Ou vendre

    Si tu te tais                                                               
    Avec éternité,                                                          
    De fraternité,                                                            
    Si tes grands mots                                                   
    Tu les gardes                                                            
    Pour la parade                                                         
    Pour ton égo  

    Si, non comblé                                                         

    Sans élan vrai   

    De spolier

    Tu fais passer,   

    Les muses mouches 

    Pour éperviers   

    Vils et louches   

    Si du silence,  tu uses,                                                                      
    Pour nier l'existence 

      

    Alors, le silence  N'est plus d'or;      

    Mais bruyant décor,

    De mouches qui accusent                                                              
    Et grattent ta conscience  
    Triste décor
    De ce que tu penses  

     

                                                          

    Lilian Brunel


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    Lorsque l'enfant paraît...............

     

     

    Victor Hugo

     

     

    Enfant, vous êtes l'aube et mon âme est la plaine,

    Qui des plus douces fleurs embaument son haleine,

    Quand vous la respirez,

    Mon âme est la forêt dont les sombres ramures,

    S'emplissent pour vous seul de suaves murmures,

    Et de rayons dorés.

     

    Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs infinies,

    Car vos petites mains; joyeuses et bénies,

    N'ont point encore mal fait,

    Jamais vos jeunes pas n'ont touché notre fange,

    Tête sacrée! enfant aux cheveux blonds! bel ange,

    A l'auréole d'or.

     

    Vous êtes parmi nous la colombe de l'arche,

    Vos pieds tendres et purs n'ont point l'âge ou l'on marche,

    Vos ailes sont d'azur.

    Sans le comprendre encore vous regardez le monde,

    Double virginité! corps où rien n'est immonde,

    Ame où rien n'est impur!

     

    Il est si beau l'enfant, avec son doux sourire,

    Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire,

    Ses pleurs vite apaisés,

    Laissant errer sa vue étonnée et ravie,

    Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie,

    Et sa bouche aux baisers!

                                        Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille,

    Applaudit à grands cris. Son doux regard qui brille,

    Fait briller tous les yeux,

    Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut être,

    Se dérident soudain à voir l'enfant paraître,

    Innocent et joyeux. 


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