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    Les fêtes de pâques sont passées,

    le printemps s'est installé faisant verdir

    les prés et fleurir les arbres fruitiers...

     

    Mais dans deux semaines,

    il n'y aura qu'une fleur vedette du jour,

    car dans 15 jours nous serons le 1er mai !

     

    Afin de préparer ce joli jour férié,

    je vous propose donc deux poèmes sur le muguet,

    le premier de Robert Desnos

    et le second de Maurice Carême.

     Le muguet 

     Un bouquet de muguet,
    Deux bouquets de muguet,
    Au guet ! Au guet !
     Mes amis, il m'en souviendrait,
    Chaque printemps au premier Mai.
    Trois bouquets de muguet,
    Gai ! Gai !
    Au premier Mai,
    Franc bouquet de muguet.

     Robert DESNOS 

     Le muguet 

     Cloches naïves du muguet,
    Carillonnez ! car voici Mai !

     Sous une averse de lumière,
    Les arbres chantent au verger,
    Et les graines du potager
    Sortent en riant de la terre.

     Carillonnez ! car voici Mai !
    Cloches naïves du muguet !

     Les yeux brillants, l'âme légère,
    Les fillettes s'en vont au bois
    Rejoindre les fées qui, déjà,
    Dansent en rond sur la bruyère.

     Carillonnez ! car voici Mai !
    Cloches naïves du muguet !

     Maurice CARÊME (1899-1978)

      


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    Au printemps de quoi rêvais-tu ?

      Vieux monde clos comme une orange

      Faites que quelque chose change

      Et l'on croisait des inconnus

      Riant aux anges

      Au printemps de quoi rêvais-tu ?

      Au printemps de quoi riais-tu ?

      Jeune homme bleu de l'innocence

      Tout a couleur de l'espérance

      Que l'on se batte dans la rue

      Ou qu'on y danse

      Au printemps de quoi riais-tu ?

     Au printemps de quoi rêvais-tu ?

      Poing levé des vieilles batailles

      Et qui sait pour quelles semailles

      Quand la grève épousant la rue

      Bat la muraille

      Au printemps de quoi rêvais-tu ?

     Au printemps de quoi doutais-tu ?

      Mon amour que rien ne rassure

      Il est victoire qui ne dure

      Que le temps d'un Ave, pas plus

      Ou d'un parjure

      Au printemps de quoi doutais-tu ?

     Au printemps de quoi rêves-tu ?

      D'une autre fin à la romance

      Au bout du temps qui se balance

      Un chant à peine interrompu

      D'autres s'élancent

      Au printemps de quoi rêves-tu ?

     D'un printemps ininterrompu

     

    Paroles Jean Ferrat   1969 

     


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