• MES CREAS

    Rien n’est plus pur que le silence
    Que le silence au bord de l’eau
    Quand le torrent s’est oublié
    Pour que se caressent les rives.

    Il glisse froid l’amer chagrin
    Sur tous les bords du cœur brisé
    Il fige au sang et paralyse
    Le cygne au regard langoureux.

    Rien n’est plus sur que le silence
    Que le silence sans écho
    Comme la neige s’est perdue
    Sur une cime désolée.

    Souffle la paix du temps qui passe
    Au cadran fou des jours sans fièvre
    Si la musique est de l’esprit
    Combien le cœur aime la danse.

    Rien n’est plus mûr que le silence
    Que le silence et la sagesse
    Au seuil masqué de la vieillesse
    Porte facile et sans loquet.

    Où sont les cris de la jeunesse
    Chaque promesse se souvient
    De l’air léger et du parfum
    Du tremblement des grands départs.

    Rien n’est plus dur que le silence
    Que le silence au crépuscule
    Quand le poète étend les mots
    Qui se draperont dans l’oubli..

    Toutes ces lignes sont pour toi
    En triste offrande, en cœur perdu
    En vœu courtois montant au ciel
    Pour que tu brises le silence.

    On raconte sans bruit
    Au calme des secrets
    Parfois nait un amour
    Plus dur que le silence.

     

    (Poème d’un inconnu sur le net)


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    MES CREAS

    Marcher des heures à travers la foret
    Respirer par le nez, se retourner jamais
    Mettre un pied devant l'autre pour trouver le repos
    Poser les balises d'un monde nouveau

    À la tombé du jour atteindre la clairière
    Hermite volontaire évadé de l'enfer
    Faire une prière et faire un feu de bois
    Boire à la rivière pour la première fois

    Déplier la toile pour s'en faire un abri
    Briser le silence en poussant un grand cri
    Crier à tue tête pour entendre l'écho
    Et Compter les étoiles couché sur le dos

    Baigner dans la lueur d'une aurore boréale
    Réaliser que la beauté est sidérale
    Ralentir le rythme de la course folle
    Folâtrer un instant sans but sans boussole

    Sentir le vent caresser son visage
    Ajuster sa mire se fondre au paysage
    Rajouter des seconde au film de sa vie
    Vidanger son cerveau, tomber endormie

    Chanter avec le lièvre le renard et le loup
    Louvoyer vers la cache du carcajou
    Jouer de la vielle avec un farfadet

    Laisser la poésie décider de son sort
    Sortir le matin et accepter la mort
    Mordre dans la vie sans penser à demain
    Maintenir le cap tout droit vers son destin

     

     

    (TEXTE D’UNE CHANSON QUEBQUOISE

    AUTEUR NON CONNU TROUVE SUR LE NET)


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    MES CREAS

    DEFINITION DE MON AMITIE

     

    L’amitié est une religion sans Dieu ni jugement dernier.

     Une religion qui n’est pas étrangère à l’amour.

    Mais un amour où la guerre et la haine sont proscrites

    Où le silence est possible.

    Ce pourrait être l’état idéal de l’existence.

    Un état apaisant.

    Un lien nécessaire et rare qui ne souffre aucune impureté.


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  • MES CREAS

    Enfants d'un jour, ô nouveaux nés,
    Petites bouches, petits nez,
    Petites lèvres demi-closes,
     Membres tremblants, si frais, si blancs, si roses
    .

    Pour vos grands yeux effarouchés,
    Que sous vos draps blancs vous cachez,          
    Pour vos sourires, vos pleurs même,
    Tout ce qu'en vous, êtres si doux, on aime !


    C'est la voix de l'ange gardien,
    Dormez, dormez, ne craignez rien,
    Rêvez, sous ses ailes de neige,
    Le beau jaloux, vous berce et vous protège.


    Vous êtes à toute maison,
    Ce que la fleur est au gazon,
    Ce qu'au ciel est l'étoile blanche,
     Ce qu'un peu d'eau est au roseau qui penche.

     

    Enfants d'un jour, ô nouveaux nés,
    Pour le bonheur que vous donnez,
    A vous voir dormir dans vos langes,
    Espoir des nids soyez bénis ! Chers anges !


    Lorsque sur vos chauds oreillers,
    En souriant vous sommeillez,
    Près de vous tout bas, ô merveille !
    Une voix dit : Dors beau petit, je veille.


    Enfants d'un jour, ô nouveaux nés,
    Au Paradis, d'où vous venez,
    Un léger fil d'or vous rattache,
     A ce fil d'or tient l'âme, encore sans tache.


    Mais vous avez  plus encore,
    Ce que n'a pas l'étoile d'or,
    Ce qui manque aux fleurs les plus belles :
     Bonheur pour nous :

     

    VOUS AVEZ TOUS  DES AILES.

     

    (Alphonse Daudet 1840-1897)

     


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