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    Demain sera vide, tout sera triste
    La vie n'est que location, n’est que du vent
    Elle fait du bien quand tu la ressens
    Et te fais du mal quand tout devient vide

    Demain te sera vide, les larmes te couleront
    Car tu ne sais pas ce que demain te réserve
    On imagine demain toujours comme un futur bon
    Souvent c'est avec demain qu'on réalise nos rêves

    Mais c'est ce même demain qui nous fait regretter
    C'est là qu'on souhaite tout recommencer
    Les peines alourdissent, le présent devient un passé composé
    Les épines de la vie te piquent pour te paralyser

    Demain te fera dire que t'inspire la vie
    Tu t’étonneras pourquoi tu aimes la vie ?
    Pourtant c'est cette même vie qui,
    T'a pris tout ce que tu portais dans le cœur
    La disparition éternelle de tous tes êtres chers
    Le manque d'être aimer sur cette même terre

    Alors tu te diras que la vie n'est pas,
    faite seulement de beaux moments, de joies et de toi
    Quand tu regarde autour de toi, plein gens que la vie n'a laissé aucun choix
    Entre l'acceptable et l'inacceptable, entre la présence et l'absence
    C'est à la vie de choisir où seront dirigés tes pas

    Demain peut être atrocement sauvage
    Demain peut te changer et t'éloigner du paysage
    Demain peut noircir tes pages et tes nuages
    Demain peut rendre inaccessible ton passage

    Même avec nos différences nous sommes tous liés
    Riche ou pauvre notre sort est marié
    Peu importe demain te sera triste ma sœur
    Tellement qu'il est fait ainsi; demain te sera vide mon frère
    Car il y'a pas de couleurs dans la vie

     

    ( trouvé sur le net)

     

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    SOLEIL DE SEPTEMBRE

     
    Sous ces rayons cléments des soleils de septembre
    Le ciel est doux, mais pâle, et la terre jaunit.
    Dans les forêts la feuille a la couleur de l’ambre ;
    L’oiseau ne chante plus sur le bord de son nid.
    Du toit des laboureurs ont fui les hirondelles ;
    La faucille a passé sur l’épi d’or des blés ;
    On n’entend plus dans l’air des frémissements d’ailes :
    Le merle siffle seul au fond des bois troublés.
    La mousse est sans parfum, les herbes sans mollesse ;
    Le jonc sur les étangs se penche soucieux ;
    Le soleil, qui pâlit, d’une tiède tristesse
    Emplit au loin la plaine et les monts et les cieux.
    Les jours s’abrègent ; l’eau qui court dans la vallée
    N’a plus ces joyeux bruits qui réjouissaient l’air :
    Il semble que la terre, et frileuse et voilée,
    Dans ses premiers frissons sente arriver l’hiver.
    Ô changeantes saisons ! ô lois inexorables !
    De quel deuil la nature, hélas ! va se couvrir !
    Soleils des mois heureux, printemps irréparables,
    Adieu ! ruisseaux et fleurs vont se taire et mourir.
    Mais console-toi, terre ! ô Nature ! ô Cybèle !
    L’hiver est un sommeil et n’est point le trépas :
    Les printemps reviendront te faire verte et belle ;
    L’homme vieillit et meurt, toi, tu ne vieillis pas !
    Tu rendras aux ruisseaux, muets par la froidure,
    Sous les arceaux feuillus leurs murmures chanteurs ;
    Aux oiseaux tu rendras leurs nids dans la verdure ;
    Aux lilas du vallon tu rendras ses senteurs.
    Ah ! des germes captifs quand tu fondras les chaînes,
    Quand, de la sève à flots épanchant la liqueur,
    Tu feras refleurir les roses et les chênes,
    Ô Nature ! avec eux fais refleurir mon cœur !
    Rends à mon sein tari les poétiques sèves,
    Verse en moi les chaleurs dont l’âme se nourrit,
    Fais éclore à mon front les gerbes de mes rêves,
    Couvre mes rameaux nus des fleurs de mon esprit.
    Sans l’ivresse des chants, ma haute et chère ivresse,
    Sans le bonheur d’aimer, que m’importent les jours !
    Ô soleils! ô printemps ! je ne veux la jeunesse
    Que pour toujours chanter, que pour aimer toujours !
     
    Auguste Lacaussade, Poèmes et Paysages

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    roses de picardie

     

    De ses grands yeux de saphir clair
    Aux reflets changeants de la mer,
    Colinette regarde la route,
    Va rêvant, tressaille, écoute.
    Car au loin, dans le silence,
    Monte un chant enivrant toujours ;
    Tremblante, elle est sans défense
    Devant ce premier chant d'amour :

     
    Des roses s'ouvrent en Picardie,
    Essaimant leurs arômes si doux
    Dès que revient l'Avril attiédi,
    Il n'en est de pareille à vous !
    Nos chemins pourront être un jour écartés
    Et les roses perdront leurs couleurs,
    L'une, au moins gardera pour moi sa beauté,
    C'est la fleur que j'enferme en mon cœur !

    A jamais sur l'aile du temps,
    Depuis lors ont fui les ans...
    Mais il lit dans se yeux la tendresse,
    Ses mains n'ont que des caresses ;
    Colinette encor voit la route
    Qui les a rapprochés un jour,
    Quand monta vers son cœur en déroute
    Cette ultime chanson d'amour :

     

     


    Roses de picardie par lejeunecure


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  • JE VOUS PRESENTE  CHEZ MOI, IL VOUS SUFFIT DE CLIQUER SUR LE LIEN ET VOUS LAISSER GUIDER REGARDER ET LIRE  C'EST UNE MERVEILLE. UN GRAND MERCI  A CE SITE SPECIAL PICARDIE COMME UNE ROSE DE PICARDIE.

     

     

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    Si l'on pouvait toujours

     

    Trouver sa destinée

     

    Sans jamais référer

     

    Aux abois alentours

     

    Sans même déranger

     

    Notre voisin trop court

     

    Qui cherche chaque jour

     

    A nous dévisager

     

    Si l'on pouvait clamer

     

    Sans aucune contrainte

     

    Et sans aucune crainte

     

    Ce que l'on peut penser

     

    Si l'on pouvait un jour

     

    Traverser le désert

     

    Le refaire à l'envers

     

    Sans aucun gros détour

     

    Si l'on pouvait écrire

     

    Sans être sanctionné

     

    D'avoir trop bien pensé

     

     

    Ce que l'on ne peut dire

     

    Alors je vous dirais

     

    Enfin on a trouvé

     

    Ce qu'est la liberté

     

    Ce chemin si secret

     

    N'oublions pas non plus

     

    Que nous devons aussi

     

    Partager avec lui

     

    Ce chemin farfelu

     

    Car il a comme nous

     

    Le droit de déranger

     

    Notre droit de rêver

     S'il se met à genoux

    Bob332 le 22/3/2009  

    Si l'on pouvait toujours

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     

     

     

     

     

     

     

     


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