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Par manon95140 le 11 Octobre 2014 à 17:51
Demain sera vide, tout sera triste
La vie n'est que location, n’est que du vent
Elle fait du bien quand tu la ressens
Et te fais du mal quand tout devient vide
Demain te sera vide, les larmes te couleront
Car tu ne sais pas ce que demain te réserve
On imagine demain toujours comme un futur bon
Souvent c'est avec demain qu'on réalise nos rêves
Mais c'est ce même demain qui nous fait regretter
C'est là qu'on souhaite tout recommencer
Les peines alourdissent, le présent devient un passé composé
Les épines de la vie te piquent pour te paralyser
Demain te fera dire que t'inspire la vie
Tu t’étonneras pourquoi tu aimes la vie ?
Pourtant c'est cette même vie qui,
T'a pris tout ce que tu portais dans le cœur
La disparition éternelle de tous tes êtres chers
Le manque d'être aimer sur cette même terre
Alors tu te diras que la vie n'est pas,
faite seulement de beaux moments, de joies et de toi
Quand tu regarde autour de toi, plein gens que la vie n'a laissé aucun choix
Entre l'acceptable et l'inacceptable, entre la présence et l'absence
C'est à la vie de choisir où seront dirigés tes pas
Demain peut être atrocement sauvage
Demain peut te changer et t'éloigner du paysage
Demain peut noircir tes pages et tes nuages
Demain peut rendre inaccessible ton passage
Même avec nos différences nous sommes tous liés
Riche ou pauvre notre sort est marié
Peu importe demain te sera triste ma sœur
Tellement qu'il est fait ainsi; demain te sera vide mon frère
Car il y'a pas de couleurs dans la vie( trouvé sur le net)
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Par manon95140 le 11 Septembre 2014 à 11:12Sous ces rayons cléments des soleils de septembre
Le ciel est doux, mais pâle, et la terre jaunit.
Dans les forêts la feuille a la couleur de l’ambre ;
L’oiseau ne chante plus sur le bord de son nid.Du toit des laboureurs ont fui les hirondelles ;
La faucille a passé sur l’épi d’or des blés ;
On n’entend plus dans l’air des frémissements d’ailes :
Le merle siffle seul au fond des bois troublés.La mousse est sans parfum, les herbes sans mollesse ;
Le jonc sur les étangs se penche soucieux ;
Le soleil, qui pâlit, d’une tiède tristesse
Emplit au loin la plaine et les monts et les cieux.Les jours s’abrègent ; l’eau qui court dans la vallée
N’a plus ces joyeux bruits qui réjouissaient l’air :
Il semble que la terre, et frileuse et voilée,
Dans ses premiers frissons sente arriver l’hiver.Ô changeantes saisons ! ô lois inexorables !
De quel deuil la nature, hélas ! va se couvrir !
Soleils des mois heureux, printemps irréparables,
Adieu ! ruisseaux et fleurs vont se taire et mourir.Mais console-toi, terre ! ô Nature ! ô Cybèle !
L’hiver est un sommeil et n’est point le trépas :
Les printemps reviendront te faire verte et belle ;
L’homme vieillit et meurt, toi, tu ne vieillis pas !Tu rendras aux ruisseaux, muets par la froidure,
Sous les arceaux feuillus leurs murmures chanteurs ;
Aux oiseaux tu rendras leurs nids dans la verdure ;
Aux lilas du vallon tu rendras ses senteurs.Ah ! des germes captifs quand tu fondras les chaînes,
Quand, de la sève à flots épanchant la liqueur,
Tu feras refleurir les roses et les chênes,
Ô Nature ! avec eux fais refleurir mon cœur !Rends à mon sein tari les poétiques sèves,
Verse en moi les chaleurs dont l’âme se nourrit,
Fais éclore à mon front les gerbes de mes rêves,
Couvre mes rameaux nus des fleurs de mon esprit.Sans l’ivresse des chants, ma haute et chère ivresse,
Sans le bonheur d’aimer, que m’importent les jours !
Ô soleils! ô printemps ! je ne veux la jeunesse
Que pour toujours chanter, que pour aimer toujours ! Auguste Lacaussade, Poèmes et Paysages
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Par manon95140 le 24 Juillet 2014 à 11:32
De ses grands yeux de saphir clair
Aux reflets changeants de la mer,
Colinette regarde la route,
Va rêvant, tressaille, écoute.
Car au loin, dans le silence,
Monte un chant enivrant toujours ;
Tremblante, elle est sans défense
Devant ce premier chant d'amour :
Des roses s'ouvrent en Picardie,
Essaimant leurs arômes si doux
Dès que revient l'Avril attiédi,
Il n'en est de pareille à vous !
Nos chemins pourront être un jour écartés
Et les roses perdront leurs couleurs,
L'une, au moins gardera pour moi sa beauté,
C'est la fleur que j'enferme en mon cœur !
A jamais sur l'aile du temps,
Depuis lors ont fui les ans...
Mais il lit dans se yeux la tendresse,
Ses mains n'ont que des caresses ;
Colinette encor voit la route
Qui les a rapprochés un jour,
Quand monta vers son cœur en déroute
Cette ultime chanson d'amour :
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Par manon95140 le 24 Juillet 2014 à 11:07
JE VOUS PRESENTE CHEZ MOI, IL VOUS SUFFIT DE CLIQUER SUR LE LIEN ET VOUS LAISSER GUIDER REGARDER ET LIRE C'EST UNE MERVEILLE. UN GRAND MERCI A CE SITE SPECIAL PICARDIE COMME UNE ROSE DE PICARDIE.
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Par manon95140 le 11 Juillet 2014 à 17:52
Si l'on pouvait toujours
Trouver sa destinée
Sans jamais référer
Aux abois alentours
Sans même déranger
Notre voisin trop court
Qui cherche chaque jour
A nous dévisager
Si l'on pouvait clamer
Sans aucune contrainte
Et sans aucune crainte
Ce que l'on peut penser
Si l'on pouvait un jour
Traverser le désert
Le refaire à l'envers
Sans aucun gros détour
Si l'on pouvait écrire
Sans être sanctionné
D'avoir trop bien pensé
Ce que l'on ne peut dire
Alors je vous dirais
Enfin on a trouvé
Ce qu'est la liberté
Ce chemin si secret
N'oublions pas non plus
Que nous devons aussi
Partager avec lui
Ce chemin farfelu
Car il a comme nous
Le droit de déranger
Notre droit de rêver
S'il se met à genoux
Bob332 le 22/3/2009
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