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    Nuit de Neige

     

    Nuit de Neige

     

    La grande plaine est blanche, immobile et sans voix.
    Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte.
    Mais on entend parfois, comme une morne plainte,
    Quelque chien sans abri qui hurle au coin d'un bois.

    Plus de chansons dans l'air, sous nos pieds plus de chaumes.
    L'hiver s'est abattu sur toute floraison ;
    Des arbres dépouillés dressent à l'horizon
    Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes.

    La lune est large et pâle et semble se hâter.
    On dirait qu'elle a froid dans le grand ciel austère.
    De son morne regard elle parcourt la terre,
    Et, voyant tout désert, s'empresse à nous quitter.

    Et froids tombent sur nous les rayons qu'elle darde,
    Fantastiques lueurs qu'elle s'en va semant ;
    Et la neige s'éclaire au loin, sinistrement,
    Aux étranges reflets de la clarté blafarde.

    Oh ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !
    Un vent glacé frissonne et court par les allées ;
    Eux, n'ayant plus l'asile ombragé des berceaux,
    Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées.

    Dans les grands arbres nus que couvre le verglas
    Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège ;
    De leur oeil inquiet ils regardent la neige,
    Attendant jusqu'au jour la nuit qui ne vient pas.
     
    Auteur : Guy de Maupassant (1850-1893)

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    Il existe un paradis quelque part

     Un monde à l'abri du monde

     Où il ne pleut jamais dans les regards

     Où il n'y a jamais de voix qui gronde

     Un monde à part que je trouverais

     Peut-être à force d'en rêver

     Une belle histoire que je raconterais

     A mes enfants, à l'heure de les border

     Il existe un paradis quelque part

     Un monde à l'abri de l'âge

     Un lieu béni où plus rien ne sépare

     Les jeunes fous et les vieux sages

     Un monde à part que je forgerai

     A force de l'imaginer

     Une belle histoire que je ferai durer

     Pendant d'éternelles éternités

     Il existe un paradis et je veux t'y voir

     Avec tes cheveux d'ébène et ton sourire d'ivoire

     Je serais musicienne et je jouerais sur toi

     Tu serais un poème en chantier sous mes doigts

     Il existe un paradis quelque part

     Un monde à l'abri du temps

     Où la fatigue ne vient pas le soir

     Séparer les vieux amants

     Un monde à part que je trouverais

     Peut-être à force d'en rêver

     Une belle histoire où je plongerais

     Tête première et les yeux fermés

     Il existe un paradis, et tu m'y attends

     Tu me trouveras jolie, tu me diras comment

     On fait des moutons blancs avec des nuages gris

     On fait des bons enfants avec nos restants de vie

     Un éden à l'abri des moqueries, des jugements

     Il n'y aura rien d'interdit il n'y aura rien de gênant

     Tu me diras je t'aime et je ferai comme toi

     Tu seras un poème en chantier sous mes doigts

     Il existe un paradis quelque part

     Quelque part dans mon cerveau

     Si tu venais faire un tour dans mon espoir

     Tu verrais comme on est beau

     Il existe un paradis et je veux t'y voir

     Avec tes cheveux d'ébène et ton sourire d'ivoire

     Je serais musicienne et je jouerais sur toi

     Tu serais un poème en chantier sous mes doigts

     Il existe un paradis comme dans les romans

     Où tu serais gentil, où tu serais charmant

     Il existe un paradis mais c'est un secret

     T'en fait partie mais tu ne le sauras jamais

     Il existe un paradis quelque part

     

    Linda Lemay

     


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  • L’amitié c’est la banque de toutes les tendresses,
    C’est une arme pour tous les combats,
    Ça réchauffe et ça donne du courage,
    Et ça n’a qu’un slogan : On partage.

    L’amitié est comme une fleur,
    Il faut en prendre soin.
    L’amitié a une clé de chaque place,
    A toi de la trouver,
    Certaines sont cassables……
    Mais une amitié fidèle ne peut pas se briser.

    L’amitié c’est une écoute quand le cœur est en déroute,
    Qui jamais ne se permet de juger, ni de peiner,
    Elle peut tout partager de nos joies, de nos secrets,
    Que ce soit la nuit, le jour elle vole à notre secours,
    Forte comme l’océan,
    L’amitié c’est de l’or que l’on garde comme un trésor.

    (INCONNU DU NET)

     

    VOILA MES AMIES (S) 2013 EST ARRIVE

    SERA T'IL UN GRAND CRU OU PAS

    NOUS NE LE SAVONS PAS

    MAIS JE NE PENSE NE PAS REVER

    EN DISANT "ET VIVE L'AMITIE"

    TOUT PLEIN DE GROS BISOUS A TOUTES ET TOUS

    JOIE

    BONHEUR

    SANTE

    REUSSITE

    ET TOUT CE QUE VOUS DESIREZ

     

    AFFECTION

    MANON ET PITCH


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    NOEL

      
    Lorsque les bergers s'en furent allés et que la quiétude fut revenue, l'enfant de la crèche leva sa tête et regarda vers la porte entrebâillée. Un jeune garçon timide se tenait là... tremblant et apeuré.

    - Approche, lui dit Jésus. Pourquoi as-tu si peur ?
    - Je n'ose... je n'ai rien à te donner, répondit le garçon.
    - J'aimerais tant que tu me fasses un cadeau, dit le nouveau-né.
    Le petit étranger rougit de honte.

    - Je n'ai vraiment rien... rien ne m'appartient ; si j'avais quelque chose, je te l'offrirais... regarde.
    Et en fouillant dans les poches de son pantalon rapiécé, il retira une vieille lame de couteau rouillée qu'il avait trouvée.
    - C'est tout ce que j'ai, si tu la veux, je te la donne.
    - Non, rétorqua Jésus, garde-la. Je voudrais tout autre chose de toi. J'aimerais que tu me fasses trois cadeaux.
    - Je veux bien, dit l'enfant, mais que puis-je pour toi ?

    - Offre-moi le dernier de tes dessins.
    Le garçon, tout embarrassé, rougit. Il s'approcha de la crèche et, pour empêcher Marie et Joseph de l'entendre, il chuchota dans l'oreille de l'enfant Jésus :
    - Je ne peux pas... mon dessin est trop moche... personne ne veut le regarder !
    - Justement, dit l'enfant dans la crèche, c'est pour cela que je le veux... Tu dois toujours m'offrir ce que les autres rejettent et ce qui ne leur plaît pas en toi.

    Ensuite, poursuivit le nouveau-né, je voudrais que tu me donnes ton assiette.
    - Mais je l'ai cassée ce matin ! bégaya le garçon.
    - C'est pour cela que je la veux... Tu dois toujours m'offrir ce qui est brisé dans ta vie, je veux le recoller...

    Et maintenant, insista Jésus, répète-moi la réponse que tu as donnée à tes parents quand ils t'ont demandé comment tu avais cassé ton assiette... Le visage du garçon s'assombrit, il baissa la tête honteusement et, tristement, il murmura :
    - Je leur ai menti... J'ai dit que l'assiette m'avait glissé des mains par inadvertance ; mais ce n'était pas vrai... J'étais en colère et j'ai poussé furieusement mon assiette de la table, elle est tombée sur le carrelage et elle s'est brisée !
    - C'est ce que je voulais t'entendre dire ! dit Jésus. Donne-moi toujours ce qu'il y a de méchant dans ta vie, tes mensonges, tes calomnies, tes lâchetés et tes cruautés. Je veux t'en décharger... Tu n'en as pas besoin... Je veux te rendre heureux et sache que je te pardonnerai toujours tes fautes.

    Et en l'embrassant pour le remercier de ces trois cadeaux, Jésus ajouta :
    - Maintenant que tu connais le chemin de mon Coeur, j'aimerais tant que tu viennes me voir tous les jours...

    Anonyme


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    Savais-tu que les efforts que fait une personne
    sont d'autant plus concluants qu’ils sont vraiment désirés ?

    Savais-tu que les personnes les plus autoritaires
    sont souvent les plus faibles hors de leur trône ?

    Savais-tu que les personnes qui sont les plus secourables
    sont souvent les plus pauvres ?

    Savais-tu que les trois phrases les plus difficiles à dire sont, pour beaucoup :
    "Je t'aime", "Pardonne-moi" et "Aide-moi" ?

    Savais-tu que lorsque tu aides quelqu'un avec bon coeur,
    tu es deux fois plus aidé ?

    Savais-tu que les personnes qui ont le plus besoin de toi
    sont celles qui ne le disent pas ?

    Savais-tu que ce qui te coûte à faire ou à dire a plus de valeur
    que ce qui te coûte et que tu dois payer avec de l'argent ?

    Mais, ne crois pas tout ce que je viens de te dire
    jusqu'à ce que tu l’aies vérifié par toi-même.

    Si tu connais quelqu'un qui a besoin de quelque chose parmi celles que j’ai citées,
    et que tu penses pouvoir l'aider,
    donne-lui ton aide de bon coeur et tu verras qu'en retour tu recevras le double.
    Ou alors, aide-toi toi-même et regarde les résultats…

    Anonyme

    (trouvé sur le net)

     

     


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